Les activités aériennes sont l’une des causes majeures de nuisances sonores.
L’aviation commerciale (aéroports) et l’aviation légère de loisir (aérodromes et aéroclubs) présentent des typologies de nuisances sonores différentes.
Les nuisances sonores des aéroports concernent un nombre assez limité de sites (grande et moyenne agglomérations) et une importante population par site. Par exemple, en Ile-de-France (aéroports de Paris) près de 5,3 millions de personnes subissent des nuisances liées à un trafic et à une intensité de bruits élevés.
Les problèmes des nuisances sonores de l’aviation commerciale sont (malheureusement) bien connus. Ils ont cependant tendance à occulter ceux liés à l’aviation légère.
L’aviation légère de loisir se caractérise par un nombre très important d’aérodromes (plus de 400) et d’ aéroclubs (plus de 600) en France.
Leur nombre élevé et leur répartition sur l’ensemble du pays se traduisent par un véritable mitage du territoire national au plan des nuisances sonores.
Près d’une centaine d’associations de riverains subissant des nuisances sonores est mentionnée par l’Union Française Contre les Nuisances des Aéronefs (UFCNA).
Bien que le nombre d’habitants concernés par chaque aérodrome ou aéroclub soit évidement inférieur à celui de sites aéroportuaires, il n’en demeure pas moins vrai qu’au total ce sont plusieurs millions de personnes qui subissent des nuisances sonores dues à l’aviation légère.